Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapées

malade handicapésResponsable :
Mlle M. Elisabeht Peyraux
53, rue du Chemin Neuf, appt 35
76000 Rouen
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Aumônier :
M. l’abbé Sébastien Savarin
Tél : 02.35.90.51.20

L’histoire de la FCPMH

Le Père François, fondateur du mouvement :

Le Père François est l’aîné d’une famille de douze enfants, dont sept moururent en bas âges. En 1914, il commence sa formation sacerdotale au séminaire Saint Sulpice d’Issy les Moulineaux.

En 1916, il est gravement malade. Il reprendra le séminaire à temps partiel à Bar le duc. La dernière année de sa formation, le séminaire sera transféré à Benoite Vaux. Il sera ordonné prêtre en 1922, son état de santé étant mauvais, il ne sera pas nommé en poste, mais l’Evêque lui dira : « Rentrez dans votre famille et soignez vous ». Le curé du lieu lui donne alors pour mission un peu de catéchisme et de visites auprès des personnes malades.

Quelques années plus tard, sa santé s’est améliorée. Il est nommé à Fanis les Sources après avoir été vicaire à Ligny où il a été très actif auprès des jeunes et des malades.

A 32 ans, il est nommé curé de Fains et aumônier de l’hôpital psychiatrique.

En 1940, il part de Verdun, avec les carmélites pour LYON où il ne restera pas longtemps en raison de l’occupation. De retour à Verdun, il devient aumônier de l’hôpital où il forme une équipe de volontaires pour assurer les visites auprès des personnes malades, assurer les réunions, et préparer les sacrements. Cette initiative est très éclairante, il fait confiance aux laics pour les associer à son apostolat. Le Père François dira alors : « Les apôtres des malades et handicapés seront les malades et handicapés ».
Le Père François découvre toute la richesse d’une telle expérience :

    • La JOIE des personnes malades ou handicapées à qui avant on ne demandait rien, qu’on laissait dans une grande passivité souvent dans le monde et dans l’Eglise, deviennent maintenant active et responsables de leurs frères.
  • L’AMITIE : A travers les contacts établis, les personnes se connaissent mieux, partagent leurs joies et espoirs, s’entraident. Il se vit là une véritable amitié quelque chose de l’amour de Dieu qui profite à tous.
  • En 1945, une dizaine de « visiteuses » lui demande de prêcher une retraite à Benoite Vaux, centre marial Meusien. Le nombre de participant à la retraite étant de 5 alors que le lieu peut accueillir 80 personnes, le père François, adresse des invitations aux malades de tout le diocèse et demande aux curés de placer des affiches. Environ 45 personnes malades et infirmes s’inscrivent dès le premier jour et une centaine le dernier.

Cette première retraite fut aux yeux du Père François, la Pentecôte du mouvement.