Déposition de Mgr Dominique Lebrun devant la Cour d’assises

Déposition de Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, devant la Cour d’assises spéciale, le 17 février 2022

Témoignage de Roseline Hamel

« J’aimerais que cela ne se reproduise plus »

Le procès de l’attentat de Saint-Etienne du Rouvray qui a coûté la vie au père Jacques Hamel, s’ouvrira le 14 février. Les débats dureront près d’un mois. Cinq jours avant son ouverture, Roseline, la sœur du père Jacques Hamel, se confie au micro de Juan Diego Ortubé KTO

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Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, a tenu une conférence de presse le 2 février à Saint-Etienne du Rouvray.

Le procès s’ouvrira le 14 février prochain jusqu’au 9 mars 2022 devant la cour d’assises spéciale à Paris.

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© Direction de la communication du diocèse de Rouen

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Interview de Mgr Dominique Lebrun lors de la conférence de presse du 2 février 2022

Témoignages

Ce mercredi 2 février 2022, une conférence de presse était organisée par le diocèse de Rouen à deux semaines du procès qui s’ouvrira cinq ans après l’assassinat du Père Jacques Hamel, le 26 juillet 2016.

Étaient présents Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, les pères Paul Vigouroux, vice-postulateur pour la béatification du père Jacques Hamel, et Jacques Simon, curé de la paroisse de Saint-Etienne du Rouvray, Me Catherine Fabre, avocate, et Alain Quibel, paroissien.

Une trentaine de journalistes ont répondu présents. Tous attendent ce procès, tous se sentent concernés, qu’ils soient catholiques ou pas. Certains viennent surtout faire leur métier, d’autres sont visiblement touchés personnellement par cet acte violent.

L’une des journalistes me confie : « Ce qu’il s’est passé dans cette petite paroisse du diocèse de Rouen est une souffrance, que ce soit pour la famille bien sûr, mais également pour les paroissiens et le monde entier qui a été témoin de cet attentat. Pourquoi ce prêtre ? Pourquoi ces jeunes en sont-ils arrivés là ? »

Puis un autre journaliste me dit combien il est rempli d’émotion du fait d’être présent au presbytère.  À l’époque des faits, il n’avait pas pu être présent pour couvrir l’événement. Il ajoute encore : « Je reviens de l’église et j’essaie de m’imaginer ce que les paroissiens ont vécu ce jour-là… Quelle violence ! Va-t-on pouvoir faire un jour le deuil ? » 

Le procès le permettra-t-il ? Nul doute, en tous cas, que ce sera le moment de faire mémoire du Père Jacques Hamel, de son humilité et de sa foi.

Propos recueillis par Christine Ferreira

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