Le grand séminaire au 20éme siècle

A la séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905), les biens de l’Eglise sont confisqués et le séminaire St Nicaise est fermé. (C’est à son emplacement que se situe aujourd’hui le collège Fontenelle).
On loge provisoirement les séminaristes chez les soeurs d’Ernemont jusqu’à l’achat de l’ancien couvent de La Providence, situé rue du champ des Oiseaux – Le Grand Séminaire y ouvre ses portes en 1908 sous la désignation officielle de « Ecole supérieure de théologie ». Il les fermera en 1972.
« On ne prépare pas hors du monde des prêtres pour le monde » (Cardinal Suenens.)
Au début du 20e siècle, la formation est assez proche du type monastique. Entre les deux guerres et plus encore après 1945, on s’oriente vers un séminaire « dans la vie ».
Les attentes des séminaristes, d’abord de retour du front ou des camps, puis de plus en plus nombreux à venir de l’enseignement public, évoluent. Avec le développement de l’Action Catholique et le mouvement missionnaire impulsé par Pie XI, l’Eglise aussi invite à une ouverture sur le monde.
Aussi, peu à peu, en même temps que la formation intellectuelle et spirituelle, place est faite à l’activité pastorale. Les séminaristes travaillent en groupes, participent à la vie paroissiale, encadrent des colonies de vacances, suivent des conférences puis participent à l’Action Catholique.