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Le mot du curé

Chers amis,

Nous voici entrés dans une nouvelle année civile.
Je voudrais vous la souhaiter belle et heureuse, et surtout vécue en communion étroite avec le Seigneur.

Comme à chaque changement d’année, la période est normalement riche en projets et en bonnes résolutions. Mais la crise épidémique qui se prolonge vient largement perturber ce bel ordonnancement. Quid des projets familiaux et
personnels alors que nous n’avons guère de visibilité à plus d’une semaine ? Quid de notre motivation à prendre de nouvelles résolutions alors que la lassitude est présente et pèse sur notre moral ?
Oui, nous sommes en pleine incertitude. Oui, les temps sont difficiles et nous manquons de visibilité et d’entrain pour lancer de nouveaux projets dans nos vies.
Mais c’est justement là, au creux des difficultés, que le Christ est présent humblement pour nous dire, comme il l’a dit à ses disciples ballotés par les vents contraires sur leur barque : « C’est moi, n’ayez pas peur ». Saint Jean le rappelled ans sa première lettre : « l’amour parfait bannit la crainte ». C’est l’amour reçu du Père et manifesté par Jésus, c’est l’amour purifié par l’Esprit Saint et donné au prochain qui peu à peu déconfine notre cœur qui, par peur, se replie sur lui même. La tentation est grande de nous confiner spirituellement encore davantage, de nous replier sur nous-même, jusqu’à nous interdire de vivre et d’aimer. Avec prudence et dans le respect des gestes protecteurs, nous pouvons faire le choix résolu de vivre et d’aimer.
C’est cela que je vous souhaite tout au long de cette nouvelle année : vivre et aimer. C’est ce chemin qui nous déconfine intérieurement et qui donne une saveur nouvelle à chacun de nos actes même les plus simples.
Relevons ce pari de la vie et de l’amour qui se manifeste dans un souci de la fraternité. Sur ce chemin, nous rencontrerons certes des contradictions et des peurs, nous ferons l’expérience de nos limites, mais nous grandirons et notre cœur se dilatera pour devenir un cœur semblable à celui de Jésus.
Alors bon déconfinement intérieur et spirituel.

Après la fête du baptême du Seigneur, le temps ordinaire de la liturgie reprend.
C’est le temps ordinaire pour avancer sur le chemin de la sainteté.
Bien unis dans le Seigneur, principe et fin de notre baptême,

Père François-Xavier Henry