La question écologique après la crise du coronavirus

Conférence de Sébastien BOURDIN

Mardi 28 juillet, 21h00, à la Collégiale de EU

 

Les conséquences de l’activité humaine sont parfaitement identifiées : pollutions de l’eau, de l’air, destruction et appauvrissement des ressources, destruction des espèces, modifications climatiques… A ces données environnementales, il faut ajouter les problèmes économiques et sociaux.

La crise du coronavirus est révélatrice de grande fragilité d’un système capitaliste mondialisé et dont on voit aujourd’hui les grandes limites. Il faut espérer aussi qu’on en tire des enseignements à plus long terme. Aujourd’hui, on voit avec cette crise à quel point les circuits ont été mondialisés, à quel point on est dépendant d’un certain nombre d’export et d’import. À tel point qu’un choc qui, ici, est un choc sanitaire, mais qui pourrait être aussi un choc géopolitique peut déstabiliser entièrement ou fortement notre système économique.

Une prise de conscience individuelle et collective s’impose, tout comme l’objectif de trouver un juste équilibre entre le volet économique, social et environnemental.

Face à la crise, on ne parle plus d’écologie mais on cherche à tous prix à relancer la croissance économique. Il est probable que la crise économique engendrée par le coronavirus va très certainement mettre les questions écologiques au second plan. Et pour le long terme, c’est une mauvaise nouvelle. Finalement, peut-on concilier écologie et économie ?

 

 

Originaire de EU, Sébastien BOURDIN est professeur en géographie économique,

Doyen associé et enseignant chercheur à l’école de management de Normandie

Département Economie, Territoires et Développement durable