Histoire
Entre les abbés de Saint-Georges se distinguent :
Jean II, qui assista au concile général de Vienne en 1311 ;
Antoine Bohier, cardinal (1494-1505), qui fut aussi abbé de Fécamp et de Saint-Ouen ;
Antoine Le Roux, docteur en théologie, religieux et aumônier de Fécamp, 19e abbé de Saint-Georges, mort en 1535, dont la splendide dalle tumulaire orne le choeur de l’église ;
Jacques Hamelin, evêque de Tulle ;
Jean de Gagny, aumônier du roi François I ;
Jean de Guyencourt, dominicain, docteur en théologie, confesseur d’Henri II ;
Louis de Brézé, évêque de Meaux ;
Hippolyte d’Este, cardinal, archevêque de Lyon ;
Louis d’Este, cardinal ;
Charles de Balzac, évêque de Noyon ;
François de Bassompierre, évêque de Saintes ;
Louis d’Epinay de Saint-Luc, aumônier de Louis XIV et mort d’une chute de cheval ;
Charles de Coislin, grand aumônier du roi, évêque de Metz, docteur en théologie, enfin membre de l’Académie française et de l’Académie des Inscriptions ;
François, duc de Fitz-James, évêque de soissons ;
Gaspard Brunet, évêque de Glandève (ville maintenant détruite, Basse-Alpes).
L’un des derniers curés du village au XVIIIe siècle fut l’abbé Poisson, mort curé du Héron, qui publia une Méthode de Plain-chant, d’une valeur médiocre. Le 25 novembre 1834, y mourut, à l’âge de 105 ans, J.-F.-G. d’Ornay, avocat, écrivain et poète.
Saint-Georges était anciennement le titre d’un doyenné comprenant au XIIIe siècle 51 paroisses, et en 1738 5 abbayes, 2 prieurés, 1 commanderie, 56 paroisses et 34 chapelles en titre. Duclair et Caudebec en dépendaient.