Noël: La Naissance de l’Espérance

Noël. C’est le temps de l’espérance. C’est le temps de croire.

Les rues sont un peu moins illuminées, sobriété oblige. Mais au cœur du froid de l’hiver, de nos crises internationales, sanitaires, sociales, comme à l’intérieur de nous-mêmes, la vraie lumière qu’est le Christ vient nous éclairer et nous réchauffer. C’est Noël.

Mais au fait que veut dire Noël ?

Les Anglais disent plus clairement « Merry Christmas », « Joyeuse Messe de Christ ».

Les Allemands « Frohe Weihnachten », « La Nuit sacrée ».

Les Espagnols « Feliz Navidad », « Joyeuse Nativité ».

Les Italiens « Buone Feste Natalizie » « Joyeuses Fêtes de la Naissance ».

Noël vient-il de « dies natalis » qui veut dire « jour de naissance » ? Ou est-ce les premières lettres en latin de la parole de Saint Luc, « il est né pour vous l’Emmanuel », NAEL ? Ou encore la traduction en celte de la « renaissance du soleil », « noïo hel » ?

C’est pourquoi en 336 le pape Jules Ier choisit officiellement le 25 décembre comme fête de la Nativité, 9 mois après la fête de l’Annonciation. Les chrétiens reprennent la fête païenne du solstice d’hiver du soleil. Mais c’est le pape Libère en 352 qui officialisa pour tous les chrétiens la date du 25 décembre jour de la naissance du Christ. Depuis cette nuit, toutes les espérances sont permises. Nous entendons parler de la trêve de Noël. Nous espérons que les armes se taisent un instant. Notre cœur se fait plus généreux. Nous sommes plus attentionnés aux autres. C’est pourquoi la nuit de Noël est propice à des vraies conversions comme celles étonnantes survenues au cours de la même journée du 25 décembre 1886 pour Charles de Foucauld, de Thérèse de Lisieux et de Paul Claudel dont voici son bouleversant témoignage :

« J’avais complètement oublié la religion et j’étais à son égard d’une ignorance de sauvage. Si la lueur des livres du grand poète Arthur Rimbaud ouvrait une fissure dans mon bagne matérialiste, mon état de désespoir restait le même … J’étais ce malheureux enfant qui le 25 décembre se rendit à l’office de Notre- Dame de Paris […] J’étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l’entrée du chœur à droite du côté de la sacristie. Et c’est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d’une telle force d’adhésion, d’un tel soulèvement de

tout mon être, d’une conviction si puissante, d’une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d’une vie agitée, n’ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J’avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l’innocence, l’éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. » Paul CLAUDEL, extrait de « Ma conversion », dans « Œuvres en prose  » (1913)

Sachons humblement témoigner de notre rencontre avec Jésus, de l’espérance qui nous anime et des rencontres authentiques qui ont opéré dans notre cœur de vraies conversions, de vraies prises de conscience qui nous ont entrainés à vivre de grands élans de fraternité. Noël, c’est Dieu qui se fait l’un de nous, qui prend visage d’homme, qui se fait cadeau pour nous tous.

Joyeux Noël

Père Jacques Simon

« Réjouissons car le Seigneur est tout proche ! »

« Allons aux devants de celui qui vient ! »

La liturgie nous fait toucher du doigt que le mystère s’approche à grand pas, Noël est dans quelques jours !

Tel un homme qui attend ardemment un événement important, nous commençons déjà à goûter la joie du Seigneur qui vient en Jésus à la crèche ! Dieu vient nous visiter, il se fait « vulnérable » !

Le thème de cette 4ème méditation de l’Avent est « pourquoi chantons-nous ? »

De fait, dès que nous prions, nous chantons. Pourquoi cela ?

Tout d’abord, vous faites déjà l’expérience que quand nous traversons un moment de joie intense, nous avons spontanément envie de chanter ! Cela sort de nous sans que cela soit un effort : dans notre voiture, en marchant dans la rue, en faisant telle ou telle activité quotidienne, à la maison. Le chant est notre manière d’exprimer la joie qui nous habite ! Combien plus dans la vie chrétienne, où notre joie se trouve en Dieu !

Chanter, c’est aussi se mettre dans les pas de Jésus, qui lui-même a chanté les psaumes et les cantiques juifs à son époque. Jésus aussi chantait ! Lui aussi a dû expérimenter cette joie qui nait de la relation au Père, que peut connaitre tout homme par grâce !

Le chant est aussi une manière de s’associer à une communauté. C’est notamment l’objectif du chant d’entrée à la messe ! Le chant fait entrer dans la communion d’une assemblée, par la mélodie et les paroles ! Le fait de chanter tous ensemble les mêmes paroles qui sont celles de notre foi, cela fortifie les liens entre nous, et nous rend joyeux en communauté !

Pourquoi chantons-nous finalement ? Simplement parce qu’il est bon de faire exploser notre joie et sentir la communion d’une assemblée !

Je vous souhaite de chanter particulièrement pendant cette fête de Noël de tout votre cœur, que ce soit faux ou juste ! C’est ça la joie !

P. Louis de Montgrand

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1, 18-24

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».

Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

Regarde l’étoile, invoque Marie
Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin !

L’étoile, elle éclaire, elle brille dans la nuit, elle a guidé les Mages, elle a été le signe qui les a conduits à Jésus.

L’étoile de Bethléem est le signe que « nous aussi, nous sommes appelés à nous mettre en route pour atteindre la grotte et adorer le Seigneur ».

C’est Noël chaque jour au cœur de la nuit, car des milliers d’étoiles luisent et font briller nos vies. Regarde avec moi briller l’étoile de la solidarité…, de la paix…, de la fraternité…, de l’amour. Regarde avec moi le ciel étoilé dans le silence de la nuit.

« Sa présence apporte la lumière là où il y a les ténèbres et illumine ceux qui traversent l’obscurité profonde de la souffrance. »

Dans nos nuits des étoiles luisent par milliers.
A chacun de vous, maintenant : continuez, admirez vos étoiles, faites-les scintiller !!!
Avec toi, Jésus, l’ami, toujours Croire et Espérer…

Regarde l’étoile, invoque Marie
Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin !

 

(Citations du pape FRANÇOIS extraites de la Lettre apostolique « Le merveilleux signe de la crèche », 1er décembre 2019)

Communauté des sœurs de St Vincent de Paul

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11, 2 – 11

En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux,  lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »

Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez  Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »

Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

« Pourquoi les santons de la crèche ? »

Installée dans les maisons et les églises, la crèche exprime le sens de la fête de Noël et le mystère de la naissance de Jésus. Mettre en place les personnages, contempler la crèche, entretiennent la mémoire de chacun.

C’est au XIXe siècle, qu’apparaissent les premiers santonniers de Provence qui empruntent leurs personnages à la vie quotidienne. Tous les santons présents dans la crèche se dirigent vers l’étable de la Nativité appelés par l’ange, messager de la naissance.

Entourant la mangeoire, se trouvent : Marie, la mère qui contemple et nous montre son enfant, et Joseph, le gardien qui ne se lasse jamais de protéger sa famille. Ensuite : le berger, jeune à genou, ou vieux pâtre au regard sage ; le Ravi, avec les bras levés au ciel en apprenant la naissance ; les animaux, l’âne, le bœuf et les moutons qui donnent le ton à la scène pastorale. Se rajoutent : le meunier, le musicien, l’homme à la lanterne, la femme qui porte une cruche d’eau, … des gens pauvres et simples qui – souligne le pape François – « ne connaissent pas d’autre abondance que celle du cœur ».

Avec le santon de l’Enfant Jésus, c’est Dieu qui se présente ainsi pour être accueilli dans nos bras. « Dans la faiblesse et la fragilité se cache son pouvoir qui crée et transforme tout. »

A la fête de l’Epiphanie, la crèche se complète des santons des trois Rois Mages. Devant l’Enfant Roi, « ils comprennent que, tout comme Dieu règle avec une souveraine sagesse le mouvement des astres, ainsi guide-t-il le cours de l’histoire, abaissant les puissants et élevant les humbles ».

«Partout et sous différentes formes, la crèche parle de l’amour de Dieu, le Dieu qui s’est fait enfant pour nous dire combien il est proche de chaque être humain, quelle que soit sa condition.»

(Extraits tirés de la Lettre apostolique du pape FRANÇOIS, « Le merveilleux signe de la crèche », 1er décembre 2019)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3, 1 – 12

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.

Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.

Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens  se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

L’Avent commence aujourd’hui, nous pouvons voir des
« bougies de l’Avent » qui ornent nos églises, nos maisons… Mais qu’est-ce que cela signifie ? Ce sont quatre bougies qui représentent les quatre dimanches du temps de l’Avent et qui nous accompagnent pour préparer nos cœurs à la naissance de notre Sauveur.

 

·La première bougie invite à veiller dans l’attente de Noël« Soyez donc prêts, vous aussi, car l’heure où vous n’y pensez pas, le Fils de l’homme viendra. » (Matthieu 24, 44)

· La deuxième bougie fait entendre la voix de Jean-le-Baptiste qui invite à préparer les chemins du Seigneur« Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion » (Matthieu 3, 11)

· La troisième bougie appelle à la joie car le Seigneur est proche« Qu’êtes-vous allés chercher au désert ? » (Matthieu 11, 7)

· La quatrième bougie annonce les événements qui précèdent immédiatement la naissance du Christ. « Joseph était un homme juste » (Matthieu 1, 19)

 

La flamme de ces bougies nous illumine dans l’attente de la « Lumière Véritable » qu’est Jésus. « Le verbe, Lumière Véritable, qui en venant dans le monde illumine tout homme. » (Jean 1, 9)

 

En ce premier dimanche de l’Avent, que la flamme de la première bougie nous guide sur le chemin de l’Espérance.

Nolwenn Martin et Sophie Adam

évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24, 37-44

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.

 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.

Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.  Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

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