Solennité du Christ, Roi de l’univers
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Solennité du Christ, Roi de l’universDimanche 22 novembre 2020
Remarquez la position de l’Archange saint Michel, et la prochaine fois où vous vous rendrez à l’église d’Yvetot, observez l’Archange Saint-Michel sur la verrière. |
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Vous pouvez télécharger ici le feuillet à imprimer si vous le souhaitez |
Après le Signe de Croix, nous chantons : .
Christ hier, Christ aujourd’hui | |
Christ hier, Christ aujourd’hui, Christ demain pour tous et toujours, Tu es Dieu, tu es l’amour, Tu appelles : nous voici ! Béni soit Dieu, le bon berger ! |
Béni soit Dieu, Maître et Seigneur Qui donne sens au vrai bonheur Et nous l´enseigne pas à pas : Il nous a aimés jusque là. Amen ! Alléluia ! Béni soit Dieu, et Père, et Fils, |
Mélodie |
Puis on lit la Première Lecture du jour. (dans notre Magnificat ou Prions en Église ou Parole et Prière ou sur le site de l’AELF)..
Puis on écoute le Psaume
Puis on lit la Deuxième Lecture du jour. (Dans vos missels ou sur le site de l’AELF)..
On chante l’Alléluia (Par exemple : Alléluia (Dit de Taizé) )
Et on lit l’Évangile (Dans vos missels ou sur le site de l’AELF).
Méditation de la Parole de Dieu proposé par le père Elphège Caplan :
Frères et sœurs, notre année liturgique aura été chaotique. Nous n’avons pas pu célébrer Pâques ensemble, nous resterons séparés pour cette fin d’année en cette solennité du Christ, Roi de l’Univers. En attendant de nous retrouver, nous l’espérons, pour commencer un nouveau cycle liturgique avec le premier dimanche de l’Avent, alors que nous trouvons à la fin des temps1 , nous méditons sur l’attente de la vie du monde à venir2.Notre méditation nous porte à contempler le Christ, non pas seulement tel qu’il se montre en son humanité sur les routes de Galilée et de Judée, mais le Christ ressuscité, assis à la droite du Père, qui attire tout à lui3. Pour le contempler, la Parole de Dieu nous propose trois figures : celles du berger, du roi et du juge. Peut-être sommes-nous naturellement attirés par la figure douce et bucolique du berger qui semble sympathique, mais que nous sommes plus circonspects devant la figure du roi qui peut nous paraître anachronique, et totalement réticent à celle du juge, dont les inexorables verdicts discordes avec l’image du Dieu d’amour dans lequel nous mettons notre espérance. Néanmoins, il faut se garder d’opposer ou de choisir ce qui nous arrange, et relever le défi de tenir ensemble ces trois figures que nous propose la Parole de Dieu. Nous avons rencontré tout d’abord avec la première lecture et le psaume la figure du berger. Les caractéristiques du métier de celui qui garde le troupeau des brebis sont appliquées au Seigneur. De même que le berger s’applique à prendre soin des bêtes qui lui sont confiées, les faisant paitre en toute sécurité, de même, le Seigneur a le désir ardent de soigner notre humanité, en allant chercher l’égarer, et nous offrir de marcher à sa suite. Souvenons-nous que Jésus assume pleinement ce titre en disant dans l’Évangile selon saint Jean : Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis4. Nous avons continué avec la seconde lecture et ce titre royal. Ce titre de roi, Jésus le refusa pendant toute la durée de son ministère à tous ceux qui voulaient faire de lui un Messie politique. Mais à partir du moment où toute méprise fut dissipée, pendant la Passion, Jésus répondit à l’interrogatoire de Pilate : Ma royauté n’est pas de ce monde5. Avec la seconde lecture, nous pouvons approfondir ce mystère en priant la [Père], tu as consacré Prêtre éternel et Roi de l’univers |
Cependant, avant que nous soyons tous rassemblés dans l’Amour vivifiant de Dieu, il faut que justice soit faite. C’est ce qu’introduit l’Évangile avec ce grand récit du Jugement dernier. Pour bien le comprendre, rappelons-nous de la parabole du bon grain et de l’ivraie9. Les serviteurs interrogent le maître en demandant : Veux-tu donc que nous allions enlever [l’ivraie] ? À quoi le maître répond : Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-le en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.
L’enseignement de Jésus nous projette aujourd’hui à ce moment de la moisson de la totalité de l’histoire, à cet instant de séparation radicale et définitive de ce qui peut s’harmoniser avec l’Amour de Dieu, et de ce qui s’oppose irrémédiablement à cet Amour. Car le critère de jugement, c’est bien l’Amour du prochain qui aura été vécu ou refusé. Dieu éternel, Frères et sœurs, la contemplation de Jésus-Christ berger, roi et juge, doit nous Père Elphège Caplan 1 – Corinthiens 10, 11 |
Après la méditation, proclamons notre foi avec le symbole de Nicée-Constantinople :
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, |
Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ; et son règne n’aura pas de fin. Je crois en l’Esprit Saint, |
Adressons nos intentions prière, pour nous-mêmes, pour nos proches et pour le monde. Puis, unis dans le même Esprit, vivant la même foi, nous pouvons dire en communion spirituelle, la prière que nous avons reçue du Sauveur :
Notre Père…
Dieu éternel,
tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils Bien-aimé,
le Roi de l’univers ;
Fais que toute la création, libérée de la servitude,
reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin.
Amen.
Le Saint-Sacrement sera exposé dans l’Église Saint-Pierre d’Yvetot dimanche après-midi de 15h à 17h, nous terminerons ce temps de prière en chantant les vêpres. |