Commentaire 30 août/2 septembre 2016 par Florence Lecuyer

Mardi 30 Août 2016

Luc 4, 31-37

Jésus qui a choisi ses 4 premiers disciples est en route vers Capharnaüm. Quand ils y arrivent, ils entrent dans la synagogue. Jésus enseigne et les gens sont frappés car il enseigne en homme qui a autorité et pas comme les scribes.

Un homme tourmenté par un esprit mauvais reconnaît Jésus. Il l’interpelle l’accusant d’être venu pour les perdre.

Jésus ordonne au mauvais esprit de sortir de cet homme. Le mauvais esprit sort de lui en poussant un grand cri nous dit le texte.

Je regarde cet esprit et j’écoute ce qu’il fait dire à l’homme. Il sait qui est Jésus et il a peur. Alors il l’insulte. Mais si le bon esprit, ici Jésus, se montre plus fort que lui, il renonce.

Les gens s’interrogent car ils voient que Jésus enseigne autrement que les scribes et qu’il est puissant au point de commander aux esprits mauvais.

Je regarde aussi ce qui se passe en moi. N’ai-je pas aussi en moi cet esprit mauvais qui m’éloigne de Jésus ; cet esprit qui me fait douter, qui me décourage, m’inquiète, endurcit mon cœur et me fait douter du pardon ?

Quelle place est-ce que je lui laisse pour guider ma vie ?

Quelle place est-ce que je fais à Jésus, au bon esprit ; celui qui m’apaise, m’enracine dans l’espérance, construit l’unité, entretien l’amour, invite à la conversion, ouvre à la miséricorde ?

Seigneur, donne-moi la grâce de trouver en toi la puissance pour choisir de guider ma vie selon le bon esprit et de repousser le mauvais qui m’écarte de toi.

 

Mercredi 31 Août 2016

Luc 4, 38-44

Jésus vient de quitter Nazareth où on ne veut pas l’écouter et il s’est rendu à Capharnaüm où il vient déjà de faire un miracle.

Ce qui surprend c’est l’enchainement des scènes. Qu’il soit exclu ou qu’il soit écouté, Jésus ne s’arrête jamais.

Le texte nous dit que Jésus quitta la synagogue où il venait de chasser un démon et entra dans la maison de Simon dont la belle-mère était oppressée par une forte fièvre. Il va soigner la belle-mère de Simon et alors on lui amène tous les malades et les estropiés.

Et Jésus les guérit, et les démons sortent des personnes en criant « Tu es le Fils de Dieu »

et Jésus interdit aux guéris de parler de lui.

Je regarde ceux qui viennent à lui : les malades et les estropiés.

Ceux-là savent mieux que les bien-portants qu’ils ont besoin de guérison.

Et moi, de quelle guérison ai-je besoin ? Si Jésus était là aujourd’hui quelle guérison lui demanderais-je ?

J’écoute les guéris dont les démons sortent d’eux en criant « Tu es le Fils de Dieu ».

Etre guéri c’est reconnaitre que Jésus est le Fils de Dieu et alors le malade est débarrassé de son démon !

Quels sont les démons qui m’habitent et dont je voudrais être débarrassée

et qui sont mes lieux de guérison ?

Les démons sont tous les lieux de ma vie où je ne te fais pas la première place, où je pense pouvoir agir selon ma volonté, où je mets mon désir en premier.

Seigneur, donne-moi la grâce de voir mes démons, la grâce de croire que tu es le seul à pouvoir m’en guérir.

Seigneur donne moi la grâce de désirer la guérison, ta guérison.

 

 

 

Jeudi 1° septembre 2016

Luc 5,1-11

Jésus est au début de sa vie publique et enseigne, puis viennent les miracles qui attirent les foules.

Je vois ici la foule qui se presse autour de Jésus car elle a compris que cet homme avait quelque chose à leur apporter ; cette foule veut comprendre et voir.

Jésus, qui est au bord du lac, monte dans une barque et demande au pêcheur, Simon, de l’emmener un peu plus loin pour que tout le monde puisse le voir et l’entendre.

Quand il eut fini de parler il lui dit : « Avance au large et jetez vos filets pour la pêche »

Simon lui dit « Maître nous avons pêché toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je vais jeter les filets. »Et ils ramènent de grandes quantités de poissons.

Je regarde et j’écoute la scène : Simon commence par écouter Jésus parler et c’est nourri de cette parole qu’il va obéir à Jésus et faire ce qui autrement lui aurait semblé totalement absurde : lancer ses filets au même endroit que là où il n’avait rien prit de toute la nuit ! Et alors Jésus lui demande de le suivre et il lâche tout pour partir à sa suite.

Et c’est parce que avant il n’y avait rien eu que Simon sait que c’est avec Jésus que les choses sont différentes.

Je regarde la radicalité de son engagement.

Je regarde ma vie : il y a bien des choses qui pourraient sans doute me désespérer car ça ne marche pas, des moments où je ne parviens pas à faire ce que je voudrais.

Mais alors : Quelle place est-ce que je donne à Dieu ? De quelle parole de Jésus est-ce que je me nourris ?

Et même, est-ce que je fais pour Dieu ou avec Dieu ?

Seigneur donne-moi la grâce et le goût d’écouter, de lire ta Parole afin que ce soit elle qui guide ma vie.

Donne-moi la grâce de croire que cela produira des fruits en abondance.

 

Vendredi 2 septembre 2016

Luc 5,33-39

Jésus se fait interpeller sur la conduite de ses disciples qui contrairement à ceux de Jean et aux pharisiens ne jeûnent pas.

Jésus répond en paraboles.

Il interroge son interlocuteur sur le point de savoir s’il viendrait à l’idée des invités à une noce d’être en deuil pendant que l’époux est avec eux.

Non, dit Jésus, mais le jour où l’époux leur sera enlevé ce jour-là ils jeûneront.

Jésus ne vient pas dire que le jeûne est mauvais ou ne sert à rien. Tout au long de l’ancien testament, le jeûne est une voie pour se faire entendre de Dieu. Mais Dieu vient aussi dire par la bouche d’Isaïe que le jeûne ne sert à rien si nous continuons nos actions désordonnées.

Isaïe, au chapitre 58, nous dit que le jeûne que Dieu préfère c’est de dénouer les liens de la méchanceté, de mettre en pièces tous les jougs, de partager ton pain avec l’affamé, d’héberger les sans abris, de couvrir celui qui est nu… ; et c’est faire cela qui fera se lever la lumière, qui fera dire à Dieu « je suis là » Car jeûner et continuer à faire une bonne affaire ce jour-là, brutaliser ses employés ou se disputer ne fera pas venir Dieu. Isaïe nous invite à être cohérents dans nos actions

Aujourd’hui qu’il est là lui le fils de Dieu, doit-on continuer comme avant en jeûnant c’est-à-dire en s’abstenant de nourriture?

Non, nous sommes dans la joie, la même que celle d’une noce puisque Dieu vient faire alliance avec les hommes en Jésus.

Aujourd’hui que l’époux, c’est-à-dire Jésus, est là, à quoi cela servirait-il que ses disciples jeûnent ? Il leur faut bien mieux l’écouter et le suivre.

Et moi, comment vais-je l’accueillir dans ma vie ? qu’est-ce que cela va changer dans ma vie ?

Seigneur donne-moi la grâce de discerner ce qui dans ma vie, mes choix et mes attitudes, n’est pas compatible avec cette vie nouvelle avec toi.

Donne-moi la grâce d’oser quitter mes vieilles habitudes pour accueillir ta parole nouvelle, de changer ma vie et de t’y laisser la première place.