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Mot du curé – 18 mars 2022

Ce 3e Dimanche de Carême est marqué par la célébration du pardon communautaire. Dans l’Evangile, Jésus prévient ses disciples confrontés à la mort d’innocents, tués par Pilate ou suite à la chute de la tour de Siloé : « Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ».

Cette conversion passe par l’exigence du pardon, jusqu’à 77 fois 7 fois, d’une perfection qui a pour exemple la perfection du Père des Miséricordes : « Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux ».
Et nous, notre conversion passe par cette incarnation du pardon, non seulement dans nos familles, nos lieux de travail mais aussi entre nous. N’est-ce pas le moment favorable pour vivre le véritable sacrifice, celui qui plaît à Dieu, celui du cœur brisé ? Ce sacrifice véritable passe par un geste concret, une lettre ou une parole, un appel téléphonique pour réparer ce qui a été blessé et abîmé dans nos relations. Ce sacrifice permet au Seigneur de faire abonder sa Miséricorde dans les cœurs pour les transformer en cœurs de chair.

D’une manière communautaire et ecclésiale, ce 3e Dimanche est aussi la journée de prière et de réparation pour les victimes des abus sexuels dans l’Eglise. Un temps de recueillement aura lieu à 12h ce dimanche 20 Mars dans la cour des Libraires avant de gagner la chapelle Ste Jeanne d’Arc dans la cathédrale pour un temps de prière préparé par des victimes.

Ce pardon peut être long à formuler, long à accueillir, mais il est un impératif dans notre vie chrétienne.

Père François-Xavier Henry