Je donne à l'église
J'écris au diocèse
Je m'abonne
J'écoute RCF

Le mot du curé – 1 avril 2022

A quelques jours du premier tour des élections présidentielles, il est lumineux en quelque sorte que ce calendrier électoral entre en concomitance avec la célébration de la Semaine Sainte, qui ramène chaque chose à sa juste place. Jésus et la sainte Famille ont pris au sérieux la chose publique. La naissance de Jésus a lieu au cœur d’une règle politique : un recensement de la population demandé par l’empereur romain, à effectuer dans la ville d’origine du père de famille. Dès lors, notre foi au Christ mort et ressuscité peut-elle guider notre choix électoral ? Nous le savons, n’attendons pas trop de nos dirigeants. La Semaine Sainte nous fait contempler le seul providentiel de l’histoire humaine : le Verbe fait chair crucifié par amour pour nous sauver. Toute quête idolâtrique de l’homme providentiel est dès lors comme une attente un peu infantile, voire même un désengagement de notre part devant la complexité de la gestion de la cité. Cette grande erreur – vouloir un autre sauveur que Jésus – étant écartée, que faire de concret ?
– Nous rappeler que la politique n’est pas la compromission avec le moindre mal, mais la recherche du plus grand bien possible dans la situation dans laquelle nous nous trouvons. Que notre choix soit une expression personnelle de l’amélioration du Bien commun !
– Nous le savons également, plus aucun candidat ne peut rassembler en même temps dans sa personne une cohérence morale personnelle, le souci de défendre la vie dans toutes ses fragilités, celles du début, du milieu et de la fin, et présenter un programme économique, social et industriel qui ouvre des perspectives fiables pour notre pays.
– Que notre choix exprime cette recherche de ce qui est réalisable et réaliste, et non une quête éperdue d’un monde idéal où nous serions tentés de ne rien faire, ce qui est l’attitude de beaucoup malheureusement.
– Nos votes à venir nous engagent : quel est le plus grand bien auquel nous allons nous attacher pour faire notre choix ?
Je prie et cherche pour trouver ma réponse et pour que vous trouviez la vôtre.

Père François-Xavier