Mot du curé – 16 Septembre 2022

La Croix Glorieuse et Notre Dame des Douleurs

La fête de la Croix Glorieuse, marque la fin du Carême d’été : les 40 jours entre la Transfiguration le 6 août et le 14 Septembre.
La liturgie nous fait contempler un instrument de torture, la Croix, accolé de l’adjectif glorieuse – gloire, l’un des attributs de Dieu. Nous pourrions aussi renverser la proposition et parler de Gloire
crucifiée. L’instrument de torture des esclaves devient le lieu de la manifestation
suprême de Dieu : dans la nudité d’un corps décharné et agonisant, Dieu révèle son amour incommensurable pour l’humanité.
Le lendemain, nous avons fêté Notre Dame des Douleurs : après la Passion du Fils,
c’est la compassion de la Mère que nous avons contemplée. Marie, qui croit en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part de son Seigneur, et  qui dans la foi, devant la croix, croit le contraire de ce qu’elle voit. Quel exemple pour nous ! Quel exemple pour nos chemins de foi chaotiques et
tortueux : croire alors que nous sommes plongés dans le doute, dans la souffrance
violente, dans le non-sens apparent.
Puisse l’exemple de Marie, femme de douleurs au pied de la Croix, fortifier chacune de nos fois défaillantes.

Père François-Xavier