Promouvoir l’accompagnement plutôt que banaliser l’avortement

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail Bioéthique des évêques de France, a publié un texte dans FigaroVox ce 8 février 2022 « au moment où une évolution de la loi sur l’avortement est discutée à l’Assemblée Nationale ».

La proposition de loi d’Albane Gaillot voudrait que le délai pour l’avortement passe de 12 à 14 semaines. Elle vise « à renforcer le droit à l’avortement » alors que le problème est celui des déficiences de notre système de santé. Elle prend le problème à l’envers !

À 14 semaines, si la gravité éthique de l’avortement est inchangée, la gravité médicale et éthique de l’intervention pour la femme s’accroît. C’est pourquoi le Collège des gynécologues‐obstétriciens et l’Académie de médecine s’opposent à cet allongement.
Toute réflexion sur l’avortement considère deux êtres humains : la femme et celui qu’elle porte. [Retrouvez le texte de Mgr D’Ornellas]

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Retrouvez la Déclaration du Comité permanent de la Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne (COMECE) sur la proposition du Président Macron d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des Droits Fondamentaux.

Suite au discours du Président Macron devant le Parlement européen le 19 janvier 2022 avec sa proposition d’actualiser la Charte européenne des droits fondamentaux pour y inclure la reconnaissance d’un droit à l’avortement, nous souhaitons exprimer notre profonde inquiétude et notre opposition.  [lire la suite]